L'amour au temps d'Erasmus.

L'amour au temps d'Erasmus.

Des verres de vin qui s'entrechoquent. Des papillons dans le ventre. Des promenades sans fin sur la plage. L'été donne envie de romance pure et simple. Malheureusement, une relation n'est pas toujours à la portée des étudiants Erasmus qui acquièrent leur première expérience professionnelle à l'étranger. "La génération Erasmus a de plus en plus de mal à trouver sa moitié", constatent Annemieke Dubois et Geneviève Heintz, de l'agence matrimoniale haut de gamme Berkeley International.

L'année universitaire touche à sa fin et des milliers de jeunes belges reviennent après une année Erasmus, en provenance des quatre coins du monde. De plus, certains d'entre eux déploieront volontiers leurs ailes pendant quelques années encore. Ils acquièrent une première expérience professionnelle et tricotent ainsi une suite à l'aventure étrangère. Une décision dont ils bénéficient professionnellement, seule une surprise désagréable les attend souvent à leur retour en Belgique.

Trouver un amour approprié ne s'avère pas du tout évident. Entre-temps, d'anciens amis ont fondé une famille. Les partenaires potentiels de leur cercle de connaissances sont occupés. De plus, les pairs qui partagent la même vision cosmopolite du monde sont extrêmement maigres sur le terrain. Travailler à l'étranger change la vie, y compris sur le plan personnel. Leur perception des choses a considérablement évolué. Résultat ? La Belgique a perdu le sentiment d'être chez elle.

Berkeley International Belgium voit de plus en plus de jeunes d'une trentaine d'années franchir le pas vers le jumelage, après y avoir fait une belle carrière internationale. Une avance qui correspond aux chiffres de l'étude d'impact Erasmus de la Commission européenne. Par exemple, pas moins des trois quarts des étudiants se débattent avec la recherche de l'amour après leur retour. 33% des Erasmusalumni ont un partenaire de nationalité différente. Il n'est donc pas surprenant que 27 % d'entre eux rencontrent leur bien-aimé à l'étranger. Et tout comme les oiseaux migrateurs trouvent leur chemin vers leur nid chaud dans notre pays, Berkeley aime donner aux tourtereaux l'occasion d'être.